Imprimante 3D : mon choix

L’impression 3D est en vogue. Aucun doute là dessus. J’ai donc fait le grand saut et me suis acheté une imprimante 3D en kit, à monter soit même, opensource en plus.

Je ne voulais pas d’une bête imprimante, mais plutôt d’une qui est amusante à regarder : une DELTA. Plusieurs variétés d’imprimantes 3D Delta existent (Rostock, Kossel, Delta Pi, …) et la moins chère est certainement la Rostock Mini Pro.
Moins chère car son volume « imprimable » est réduit car la taille de cette bête est assez compacte. On peut quand même imprimer dans un volume délimité par un cylindre d’environ 16cm de diamètre et 18cm de haut ! Compact de nom, ce volume est déjà bien assez pour ce que je compte faire.

La Rostock mini pro la moins chère que j’ai trouvé est sur le site de 3dprinterczar. Elle y est affichée à 459$, soit environ 350€. Les frais de port sont inclus mais sachez que vous aurez une surprise de la douane lors de la livraison : un bon 60€ à payer en supplément (TVA + frais dossier + …), ce qui revient à 410€ l’imprimante 3D à monter soit même. C’est encore honnête – A noter que vous devez acheter du filament PLA 1.75mm si vous voulez imprimer, rien n’est inclus.

Le montage est rapide et ne pose pas de problème. Tout est expliqué sur internet.

Cela se complique lorsque on veut commencer à imprimer.

D’abord, le firmware doit être modifié suivant les caractéristiques de la machine (ceux qui n’ont jamais utilisé d’Arduino vont avoir quelques difficultés).
Ensuite, il faut calibrer le banc d’impression, au dixième de milimètre (une feuille de papier doit limite frotter entre la tête d’impression et le banc d’impression). Puis il faut modifier des paramètres dans le firmware pour que l’imprimante puisse garder une hauteur constante sur tout le banc d’impression – En effet, les coordonnées sont calculées en fonctions de plusieurs paramètres : taille des bras, distance des colonnes, rayon imprimable, … Ce site m’a beaucoup aidé pour la calibration de mon imprimante, je vous conseille d’aller y faire un tour.

Lorsque la tête d’impression est bien ajustée, les prochains problèmes concernent la tête d’extrusion : température trop basse, ca bloque et ne colle pas … trop haute, ca bave …. pas assez de débit … et les frustrations arrivent lorsque le plastique est bloqué et qu’il faut tout démonter pendant des heures ! Mais on y arrive doucement, chaque paramètre doit être testé en fonction de la machine et de la qualité du plastique acheté.

Mais après, les premiers rendus ne sont pas terribles, on voit beaucoup de bavures, problèmes de backlash, problèmes de circularité, …

Mes prochains posts expliqueront comment j’ai résolu certains de ces problèmes avec ma petite imprimante 3D.

N’hésitez pas à partager votre expérience en matière d’impression 3D et vos problèmes !